Carry Me Home

Hollywood est en pleine période d'exploration d'un des fait les plus marquant de l'histoire Américaine et mondiale à la fois à savoir l'esclavage. Les films s'enchainent sans trop se ressembler bien qu'ayant en commun cette volonté et cette envie de rendre accessible au plus grand nombre les atrocités commises et subie par tout un peuple durant cette période. Cette fièvre de l'esclavage n'est pas pour me déplaire bien au contraire, je suis toujours heureuse d'en apprendre chaque jour un peu plus sur ce crime qui a baigné toutes les mers sous des appellations différentes parfois . Aujourd'hui je viens vous présenter une réalisation à venir intitulé Carry Me Home dans laquelle Cuba Gooding Jr tient la vedette.
Carry me Home est l'histoire de deux hommes séparés par une centaine d'année qui partagent un espoir commun : la liberté.
Le film se penche sur deux histoire, l'une d'elle est axée sur les jeunes années de la vie de John Newton, un ancien marchand d'esclaves qui en trouvant le Christ un soir de tempête s'en remis définitivement à lui et écrit par la suite l'un des hymnes le plus connu d'Amérique : Amazing grâce. L'autre est celle de Samuel Woodward, jeune esclave épris de liberté.
En 1859, une famille d'esclaves mené par Samuel Woodward (Cuba Gooding Jr) tente de s'échapper de la brutalité institutionnalisé de l'esclavage d'une plantation de Virginie, en empruntant un réseau de routes secrètes et de refuges utilisés par les esclaves au 19eme siècle aux états unis (chemin de fer clandestin bien entendu). Leur voyage vers le Canada va s'avérer très périlleux.
Dans leurs quête de liberté ils se font aider par des cheminots, une troupe de musicien, des personnages historiques tel que Frederick Douglas, Harriet Tubman ou encore Thomas Garret et d'autres quakers qui ont contribué à l'évasion massive d'esclaves. Tous conspirent individuellement pour aider à cacher cette famille du chasseur d'esclaves impitoyable et dangereux qui les traque. Mr Plimpton (William Sadler) qui n'a jamais perdu d'esclave avant et qui ne veut en aucun cas que cela commence.
Durant ce périple qui les mène vers le canada Adira (Phyliss Bash), la grand mère de Samuel, raconte à la famille l'histoire de John Newton, un jeune marchand d'esclaves ambitieux qui, en 1749 parti de l'Afrique avec une cargaison d'esclaves à destination de l'Amérique pour faire fortune.
 La traversée de l'Atlantique s'avéra horrible, Newton fût hanté par la cruauté et l'inégalité qu'il avait si promptement accepté et se retrouva en proie à une lutte avec sa conscience. Dans l'espoir de trouver une liberté spirituelle, il confiât sa vie à Dieu. Lors d'une tempête à bord du navire, Newton se lia d'amitié avec un jeune esclave dont le sort fera inextricablement écho à la quête de liberté de Samuel cent ans plus tard.
Pris au piège à la frontière canadienne, Samuel est confronté à un choix douloureux entre les chaines du passé et l'espoir d'un nouveau départ. Des profondeurs du passé, c'est l'esprit de John Newton auteur du célèbre hymne "amazing grace" qui montre à Samuel la voie à suivre.
Il aura fallu huit ans de recherches à Tim Chey (scénariste/ producteur) pour rédiger le scénario de ce long métrage, et neuf longues années pour porter ce projet sur grand écran. Durant cette période,  il a effectué d'innombrables voyages entre le Mississippi, les îles Fidji ou encore la nouvelle écosse en vue de trouver le cadre idéal pour son film.
C'est finalement le Connecticut qui a été choisi en raison de son port de mer et de sa beauté naturelle. La réalisation du film a été confiée à Dean Cundey (Jurrassic Parc,  retour vers le futur). Au casting de ce film on retrouve entre autres Sharon Leal, David Rasche, Diane Salinger, Terrence Mann, Daniel Gerol, Bernhard Forcher.
Le film bien qu'ayant couté moins de vingt millions de dollars, a tout de même été classé troisième au rang de film chrétien au plus grand budget derrière "la passion du christ". Cette ambiance chrétienne, le téléspectateur le ressentira sans doute quand, le long de la voie ferrée viendront à ses oreilles les chansons qui sont devenus légendaires dans l'histoire américaine tel que : Swing Low Sweet Chariot, Down By The Riverside, How Great Thou ou encore A City Call Heaven qui aideront sans doute a propulser le film à une reconnaissance mondiale.

Cette réalisation devrait très prochainement apparaitre sur les écrans Américains, mais aucune information ne circule pour le moment quant à son hypothétique sortie française. Pour plus d'infos je vous recommande vivement de vous rendre sur le site officiel ou sur la page facebook. A votre curiosité les YGB.
Ce sera tout pour le moment les amours.
xoxo

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